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 Don't talk to me [Alice]

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Alec Volvani

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MessageSujet: Don't talk to me [Alice]   Don't talk to me [Alice] EmptyDim 25 Avr - 15:42

Don't talk to me [Alice] Sans_t15 Don't talk to me [Alice] 3354hms Don't talk to me [Alice] Ashley6-176e67d

    -Parce que tu crois sincèrement que je vais repartir? Pas maintenant non.

    Éclatant de rire, j’avais pris la voiture sans plus me soucier de ce que mon collègue pouvait me dire. Conduisant en douceur, je devais m’avouer mon impatience quand à rentrer au pays. J’étais partit un an et j’avais l’impression de ne pas avoir vu ma famille depuis des années. Ma sœur me manquait et puis Mercedes également. Je me demandais même si elle n’avait pas trouvé quelque un d’autre et lui souhaitais presque. Ce n’était pas avec moi qu’elle pourrait être heureuse, alors que j’avais besoin de m’évanouir dans la nature et de bouger pour être heureux. Tournant le volant, je restais sur l’autoroute pendant un long moment alors que la musique régnait dans l’habitacle soudainement envahit de plusieurs sons. Chantonnant en même temps, je fis tomber sur mon nez mes lunettes de soleil avant d’accélérer soudainement. La route se resserraient, devenant moins large, et les heures s’écoulaient sans que je ne les visse réellement. Puis, au détour d’une courbe, j’aperçus enfin la ville et m’arrêtait sur le bas côté. Au loin la mer et notre territoire tandis que le nord restait une place inconnue puisque je n’y étais jamais allé. Territoire d’une famille de raté et complètement débile. Relevant mes lunettes de soleil, j’observais un instant ce paysage familier tout en emplissant mes poumons de cet air marin qui me rappelait tant de souvenir. J’étais chez moi. Remontant en voiture, je redémarrais soudainement pour prendre la route externe qui ne me forçait pas à empreinte les routes du nord afin de me rendre directement dans le sud de la ville. Rouler en longeant le port fut une nouvelle fois motif à perdre du temps tant les touristes étaient présent à cette période de l’année. Klaxonnant plus d’une fois, je réussis finalement à atteindre la villa et à descendre enfin de mon siège après des heures de route depuis Rome. Souriant amusé, je la rouvris alors avant d’appuyer sur le volant pour prévenir de mon arrivée. Je m’attendais à cette apparition soudaine de cheveux blonds alors que cette fusée courait vers moi pour me sauter dans mes bras. La pressant contre moi, j’enfouis mon visage dans ses cheveux avant de souffler. « Tu m’as manqué Sorella. » Consuelo était une part de moi-même et elle m’avait manqué plus que personne dans cette ville. Savourant la douceur de ses lèvres sur ma joue, je glissais mon bras dans son dos avant de remonter les marches avec elle. « Alors qu’ais je raté? » Pressant mon bras, elle réfléchis quelques secondes avant de répondre. « Et bien, tu as raté des tas de choses, viens que je te raconte tout ça. » Elle partit dans de longues explications tandis que j’écoutais à peine, savourant le vent marin sur mon visage. J’avais même raté trop de choses pour tout imprégner dès maintenant. Finalement, au bout de quelques heures, alors que le ciel se teintait d’obscurité, elle finit par devoir sortir et je me retrouvais seul pour la première fois de la journée. Avec un certain plaisir je dois l’avouer. Avisant soudainement le deltaplane posé dans un coin de la pièce, je souris. C’était le moment où jamais d’aller faire un tour dans les airs et d’oublier cette épuisante journée. Il était vrai que j’en venais du ciel, j’avais même passé un an à essayer et tenter toutes les figures possibles mais pour le moment, ça me manquait. Cette sensation de liberté.

    Attrapant le delta, je sortis de la pièce avant que ma sœur ne revienne et avant que je ne tombe sur Mercedes. Je n’avais que l’envie de m’échapper, simplement quelques minutes, simplement pour me retrouver. Le glissant sous mon bras, je partis à pied pour remonter la colline la plus haute du côté bord de mer. La marche me fit d’ailleurs un bien fou, travailler mes muscles étant quelque chose que j’aimais à faire pour me vider la tête. Bien que là je n’ai aucun ennuis, c’était intéressant de tout simplement ne penser à rien. Parvenant au sommet, j’attrapais le delta avant d’attacher ma ceinture aux ailes avant de sauter dans le vide. Le vent était fort, et je n’eus aucun mal à planer au dessus du port, et ce avec un délice tout particulier. Observant lamer,je vis au sol ma petite sœur à laquelle je fis un signe. J’étais certain qu’elle ne serait guère étonnée de me voir faire ceci sachant que nous étions aussi sportif l’un que l’autre. Me laissant de nouveau porté, je vis à ce moment précis que j’allais avoir un problème. Un vent du sud me poussait vers le Nord, la partie qu’il me fallait absolument éviter. Grimaçant faiblement, je n’avais plus qu’à prier puisque j’étais incapable de contrôler ce machin. Et bien évidemment, je me retrouvais au dessus de la frontière en peu de temps avant d’atterrir sur le toit d’une des maisons du quartier espagnol. Au moins, j’étais certain qu’aucun Columbo ne s’aventureraient dans les parages mais j’aurais bien évidemment leurs crétins de partisans. Posant le delta, il était bien évident que j’allais devoir l’abandonner dans les parages. Magnifiques. Descendant du toit, je retirais mes lunettes de soleil avant de les ranger dans la pièce. Malgré le fait que personne ne se mélangeait, nous étions tout de même fiché et on me reconnaîtrait instantanément ce qui me mettait plus qu’en danger. Avançant en douceur, je regardais au loin la frontière mais surtout les gardes autour. Je savais que certain des nôtres étaient également présent mais je risquais de me faire tuer trente fois avant d’y parvenir. Réfléchissant rapidement, je restais dans l’ombre, gardant la tête froide. J’étais un militaire et je n’étais surtout pas le genre de gars à avoir peur. Remontant contre le mur, je ne bougeais pas puis tentait une chose complètement con. Sortant de l’ombre, je décidais tout simplement de parler. Un des leurs se retourna vers moi et j’eus à peine le temps de retourner dans l’ombre que je sentis une des balles m’effleurer. Les crétins. Ils m’avaient reconnu aussi vite, c’était impossible. Sentant mon sang coulait abondamment le long de mes flancs, et ce, malgré la douleur, je m’enfuis en courant aussi vite que possible. Je n’étais pas mécontent de revenir de ce genre d’entraînement intensif.

    -Bon sang…

    La douleur cependant devenait plus vive et je ne pouvais tourner en rond pendant des siècles. Un plan complètement fou me vint en tête, complètement débile mais tant pis. Je n’avais qu’une chance. Courant vers le centre ville, je restais tapis dans l’ombre espérant voir passer l’appât idéal. En attendant, je retirais mon haut avant de m’appuyer contre ma plaie, le visage chaud et les yeux voilés de rouges. Elle ne m’avait pourtant qu’effleurer, la balle n’était pas dans mon flanc mais la douleur vivace me rappelait que j’avais joué au crétin un peu avant. Le crépuscule était présent mais j’espérais réellement qu’un des méprisables cons de la famille dégénérée allait passer. Beaucoup d’insultes en une phrase courte et pourtant, je n’en pensais pas moins si ce n’est pire. Je détestais ces gens sûr d’eux même et qui attiraient les gens avec leurs écoles et autres. Pitoyable. Pressant le tissu contre ma peau, je vis soudain une jeune brune qui traversait la place, et qui se dirigeait vers moi. Incroyable… Son prénom ne m’était plus connu mais je savais qu’elle était l’une des fille Columbo. Ma chance à porter de main. Bondissant en avant, j’écrasais ma main contre sa bouche tout en soufflant dans son oreille.

    -Tais toi.

    Reculant dans la ruelle espagnole, je la traînais contre sa volonté et je m’en foutais, afin de pouvoir passer la frontière sans me faire tirer dessus. Cependant, quelque chose me perturbait, une odeur alléchante qui émanait de ses cheveux. Respirant profondément malgré moi, je m’arrêtais quelques secondes, la douleur étant trop forte, tout en la retenant contre moi afin de la garder en otage. Afin d’éviter qu’elle hurle, je soufflais.

    -Je ne te ferais pas de mal, je veux simplement passer la frontière sans mourir. Donc tu vas m’y aider contre ton gré. Je n’hésiterais cependant pas à t’assommer si tu hurles donc abstiens toi.

    La regardant intensément, je libérais sa bouche tout en la serrant au niveau du bassin afin d’appuyer sur ma blessure. Fermant les yeux, je respirais profondément de nouveau pour éloigner la douleur.
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Alice Columbo

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MessageSujet: Re: Don't talk to me [Alice]   Don't talk to me [Alice] EmptyDim 25 Avr - 19:05

    La journée venait enfin de prendre fin. Le soleil avait déjà entamé sa course vers l'horizon pour disparaitre et laisser place à la lune. Des heures et des heures à avoir étudié sans relâche et travailler des cours de politique plus basés sur l'économie, venaient de me vider de mes forces et surtout de courage. J'étais épuisée et je n'avais plus qu'envie d'une seule chose, foncer chez moi, me précipiter dans ma chambre après avoir embrasser mon père, enfiler un maillot et plonger dans la piscine chauffé, avec la musique à fond. J'en souriais déjà rêveuse, rien que d'y penser. C'est pourquoi, j'accélérais mon pas pour me rendre au métro, à l'autre bout de la place. Évidement j'aurais été plus vite, si j'étais rentré en voiture comme d'habitude avec mon ours de garde du corps, mais mon père lui avait donné sa soirée, pour qu'il puisse aller voir son petit frère à la première d'une pièce de théâtre dont il était le héros. Et je dois bien avouer que si je n'avais pas aider un peu, le pauvre homme sera là à m'attendre, assis sur son muret habituel, à fumer sa cigarette en m'attendant, pendant que moi, j'arriverais comme à mon habitude, décontractée sans me presser. Amusée par cette pensée, je finis par arriver à la fontaine et m'arrêtai. Je pris place sur la pierre, tout en déposant mon sac à main sur mes genoux afin de chercher mon portable. Puis une fois en main, je parcouru mes sms qui étaient nombreux étant donné le nombre d'amis que j'avais mais celui qui me touchait le plus fut un de mon père.

    "Enfile ta plus belle robe, je t'emmène ce soir à une soirée ou il y aura ton futur fiancé."

    Levant les yeux au ciel, je lui répondis rapidement.

    "Même avec des diamants, et un gyrophare il ne me remarquerait même pas, mais je me ferais belle pour toi."

    Amusée, j'envoyais mon sms, avant de secouer la tête amusée. Car la personne qu'il parlait n'était qu'autre qu'un grand homme de la mode, plus connu en Amérique pour ses créations de robe de soirée que pour sa collection d'escarpins derniers cri. Et à chaque fois que je le voyais, j'entendais toujours le même discours.

    - Quand tu te comporteras en vrai dame de la haute société je t'offrirais une paire de chaussures digne des plus beaux bijoux de ce monde.

    Et à chaque fois, c'était le même discours. Comme si je ne me comportais pas bien pfff. Pourtant j'étais belle, je savais me mettre en valeur mais il est vrai que je préfère un jean à une robe et une paire de ballerine à des talons. Mais quand on est comme moi, toujours à filer de gauche à droite, il est normal que je me vêtisse ainsi! Qu'il aille au diable avec ses chaussures, je n'irais pas le voir ce soir, et je me ferais ma soirée détente au bord de l'eau. Je m'empressai de prévenir mon père de ce changement tout en m'excusant de mon désistement puis reprenais ma route vers le métro.

    Les lumières scintillaient illuminant les façades des bâtiments qui ornaient la place. J'aimais bien toute ses couleurs, et en plus avec l'approche de l'été, et de la fête des lumières, les électriciens avaient déjà commencé à modifier les teintes. Amusée, je me dirigeais vers l'escalier quand soudainement je me retrouvais prise au piège, une main sur la bouche et coincé dans des bras d'un homme qui me soufflait à l'oreille. Complétement paniquée et surprise, je ne me débattais pas sur le coup et me laissai entrainer dans le quartier espagnol, l'endroit le moins rassurant de toute la ville. Tournant légèrement la tête, j'aperçus soudainement qui était l'homme. C'était Alec, le fils ainé du clan adverse, et je senti mon cœur s'affoler comme à chaque fois qu'un ennemi entrait sur notre territoire. Comment osait il venir ici alors qu'il savait quel était le sors qu'on lui réserverait!

    Figeais, je restais contre lui jusqu'à ressentir quelque chose d'humide contre mon bras. Ma main sur la sienne, je tentais de tirer son bras pour qu'il me lâche mais en vain, il ne bougea pas d'un millimètre. Serrant les dents, je tentais de réfléchir à un moyen de m'échapper sans me préoccuper de ce qu'il venait de dire. Puis brusquement je levais ma jambe pour venir écraser son pieds du mien violemment. A ce geste, il me lâcha et je me précipitai à prendre la fuite. Je me mise à courir le plus rapidement possible vers la frontière, le seul endroit ou j'aurais pu être en sécurité mais au même moment où je traversais une rue, mon pied se raccrocha sur le trottoir et je tombais m'écrasant au sol.
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Alec Volvani

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MessageSujet: Re: Don't talk to me [Alice]   Don't talk to me [Alice] EmptyLun 26 Avr - 18:20

Don't talk to me [Alice] Sans_t15 Don't talk to me [Alice] 3354hms Don't talk to me [Alice] Ashley6-176e67d

    Ma main sur mon flanc, je réfléchissais rapidement à ce que je pouvais faire. Cette femme à mon bras semblait pour le moment ne pas bouger mais je savais pertinemment que ça ne durerait pas, surtout de la part d’une Columbo. Je sentais la rébellion et voilà pourquoi je la serrais violemment contre moi afin qu’elle ne s’échappe pas. C’était ma seule chance et je ne comptais pas la laisser passer. Respirant faiblement, je sentais son cœur battre violemment dans sa poitrine et je compris qu’elle était effrayée. Cependant, je ne pouvais rien faire pour l’aider, j’étais coincé tout simplement. Je me devais de l’utiliser et puis après tout, je détestais cette femme et tout ce qu’elle pouvait représenter. Elle n’était rien d’autre qu’une ennemie alors qu’elle meure ne devrait pas même me faire quelque chose. Être l’otage des Volvani était également une sacrée prise de pouvoir de ma part. Souriant légèrement, je pressais plus fortement ma hanche quand soudainement, une douleur fugace me fit lâcher prise. Son talon avant pénétré mon pied et je retiens à peine un grognement de douleur avant qu’elle ne coure dans la rue. M’élançant derrière elle, je stoppais net avant de la voir s’écrouler sur le sol. Riant légèrement, je la relevais sans ménagement, la regardant méprisant. Il ne valait pas même la peine que je parle tellement la situation était à pleurer de rire. J’y allais sans doute un peu fort mais qu’elle réaction pouvait-on avoir en voyant une personne se libérer pour ensuite s’écraser au sol aussi rapidement? C’était un cliché tellement féminin et que l’on retrouvait dans tous les films. La ramenant vers moi, je lâchais froidement.

    -Dernière fois. Te tuer ne me ferait aucun effets. J’avais été clair, je veux simplement passer la frontière. Mais si tu cherches, je te tues et ensuite, je serais mort en accomplissant quelque chose donc ce ne sera pas bien grave.

    Évidemment, je n’allais pas ôter la vie d’une femme fragile. Je valais bien mieux que ça et j’en étais conscient. Cependant,elle ne me connaissait pas et détestait sans doute ma famille, ainsi donc, elle pouvait me croire capable de tout et n’importe quoi. Et c’était tout à fait ce que je cherchais. La tirant dans l’ombre sans ménagement, je regardais la frontière au loin avant de replacer ma main à sa bouche. Je la sentais gesticuler et je ne pus m’empêcher d’être désagréable. Enfonçant mes doigts dans sa bouche, je lâchais froidement mais calmement.

    -La ferme.

    Ce n’était certes pas très élégant de ma part, mais de toute façon, elle ne méritait pas que je prenne la peine d’être galant. Réfléchissant rapidement, j’entendis soudainement un bruit suspect qui me fit relever la tête rapidement. Quelqu’un venait par ici et si on me voyait dans cette position et avec cette fille, j’aurais tout fait pour rien. Mon esprit surchauffa rapidement et je réagis sans même y réfléchir. Me retournant, je la plaquais dos au mur avant d’écraser ma bouche à la sienne. Lâchant son corps, je remontais les mains à ses épaules tout en fermant les yeux, tentant de cacher ses bras qui pourraient tenter de me repousser afin que la scène apparaisse tout à fait normale. Tenant ses épaules de mes mains, je sentis le garde nous regarder avant de passer son chemin. Un couple amoureux ne représentait aucun danger. Si cela avait été un de mes gardes, je l’aurais viré pour inattention. Ce qu’il avait eu en tête m’importait peu cependant soudainement, car un vague de chaleur m’envahit rapidement, alors que je ne pus que l’embrasser à pleine bouche. Était-ce au cas où le garde revienne ou parce qu’une envie irrésistible me poussait à le faire? Jouant avec sa langue de force, je finis par la relâcher tout en regardant en direction du garde, qui avait disparut. Je ne voulais pas être en terrain aussi risqué pour mettre en place mon plan, je voulais qu’on me remarque tout près de la ligne pour avoir le maximum de chance. Glissant la langue sur mes lèvres, je ne pus m’empêcher de la regarder tout en attrapant ses mains pour éviter la gifle. Je ne comprenais pas ma réaction, comment avais-je pu y aller aussi fort alors que cette femme était une ennemie? Mais justement ….Si elle n’avait pas été mon ennemie, je l’aurais embrassé et entraînée dans ma chambre tout en la charmant. Sa bouche était un délice. Son visage attisait mon admiration et elle m’inspirait un désir tout à fait troublant. Mais je ne pouvais pas me permettre de penser à elle de cette façon. Surtout en sachant que je la méprisais fortement.

    -Je veux juste partir. C’est tout.

    La retournant de nouveau dans mes bras, j’avançais vers la frontière avant de la lâcher soudainement, tombant à genoux. Ma vision était devenue trouble soudainement et le sol s’était rapproché sans que je ne le vois venir. D’instinct, je plaquais mes mains à terre alors que mon paysage se voilait de rouge. La douleur était trop vive pour que je tienne sur mes jambes. Fermant les paupières, sentant le sang coulait abondamment le long de ma peau, je respirais profondément avant de m’effondrer sur le sol où je perdis rapidement connaissance.
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Alice Columbo

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MessageSujet: Re: Don't talk to me [Alice]   Don't talk to me [Alice] EmptySam 1 Mai - 14:53

    Je n’en revenais pas qu’un ennemi soit ici sur notre territoire, surtout lui et qu’aucun de nos gardes n’aient détecté sa présence. Et surtout je n’en revenais pas d’être à terre, étendu sur le sol, les genoux éraflés ainsi que les mains suite à ma fuite précipitée.
    Sans vraiment comprendre ce qui se passait ca tout allait très vite, je me sentis soulever et fis de nouveau debout. Évidement il ne lui aura fallut que très peu de temps pour me rattraper et de nouveau me retenir prisonnière dans ses bras. Trop peu de temps pour que je puisse m’échapper… Et lorsqu’il me menaça l’envie s’envola comme par magie laissant place à une fureur et une colère que je n’avais jamais ressentie auparavant. Bien entendu, je savais pertinemment qu’il ne mettrait rien à exécution, et pourquoi ? Je n’avais pas la réponse, mais au fond de moi-même je savais qu’il serait incapable de me tuer. Au pire il me frapperait, et ne ferait que rajouter quelques bleus et éraflure de plus à ma collection, qui venait d’apparaitre suite à cette fameuse fuite.

    Serrant les poings, je me laissais entrainer avant d’ouvrir la bouche prête à l’insulter et surtout prête à le remettre en place mais sa main s’écrasa sur mes lèvres sans que je ne puisse dire un mot. La gorge bloquée, aucuns sons ne se produisit et je me retrouvais paralysée de la tête au pieds. C’est à ce moment là, que je percutais que j’étais bien plus en danger que je ne le pensais. Ravalant ma salive difficilement j’observais les alentours afin de trouver quelqu’un, quelque chose qui puisse me défaire de ses griffes et comme par miracle, un garde marchait dans notre direction. Une lueur d’espoir m’apparut et il ne fallait pas que je laisse passer cette chance. Me débattant de ses bras, prête à mordre sa main sauvagement, je me voyais déjà prendre la fuite, me jeter derrière le garde et surtout tout faire pour le tuer mais je me retrouvais soudainement contre ses lèvres. Stupéfaite, je me figeais sur place, serrant mes lèvres le plus fortement possible avant de sentir sa langue pénétrer ma bouche avec force. Je tentais de me débattre sans résultat. Je levais les mains légèrement et les colla sur son torse pour le repousser mais je n’y arrivais pas non plus. 0 force de lutter, je finis par me laisser faire, attendant qu’il se détache. Ce qu’il fût peu de temps après et ma main parti directement vers son visage. Mais il m’intercepta et je ne pu cacher ma haine dans mes yeux.

    - J’en ai rien à foutre !!

    Reculant d’un pas, je posais ma main sur mon sac en bandoulière avant de percuter que j’avais une arme à l’intérieur. Mais quel idiote j’étais de ne pas y avoir pensé avant! Mais de nouveau, il me pris en otage dans ses bras et me traina dans une rue sombre. La main sur l’un de ses bras, je le serrais lui enfonçant mes ongles à travers son tee shirt tout en cherchant l’autre le pistolet. Je me débattais tout en jouant la comédie pour qu’il ne soupçonne rien et surtout pour que je puisse attraper cette arme que j’eue enfin trouver et que je braquais vers son visage en levant mon bras en arrière.

    - Lâches moi ou je tire

    A peine ces mots prononcés qu’il tomba à genoux. Stupéfaite je reculais le regardant sans comprendre. Je n’avais pas tiré, et surtout je n’avais rien fait pour qu’il me lâche si facilement. Baissant mon arme, je penchais la tête en l’observant. Je trouvais la situation assez étrange, moi qui m’était retrouver en otage par cet ennemi et qui maintenant était au sol. Je me baissais lentement, sans réfléchir, prise par une sensation d’inquiétude en son égard. Puis je le vis s’écrouler totalement. Fronçant les sourcils, je me mise à genoux et j’aperçu une marre de sang prêt de sa taille.

    - Oui et bien la c’est sûre tu te réveilleras au paradis…

    Que devais-je faire ? Le laisser mourir ici ou bien l’aider à s’échapper ? Relevant la tête afin d’inspecter les lieux, je ne vis personne roder dans les parages, j’étais donc seule dans cette situation et ça n’allait certainement pas durer. Il fallait donc que je me décide rapidement pour ne pas m’accuser de haute trahison. Car c’est ce qui me pendait au nez, comme on dit si bien et si quelqu’un me voyait avec le fils de l’ennemi, sans avoir averti qui que se soit et sans l’avoir tué, je risquais gros. Très gros même et je n’ose pas imaginer la tête de mon père. Ma lèvre entre les dents, le cœur battant plus vite que d’ordinaire, pour la première fois de ma vie je me retrouvais prise au piège et sans savoir pourquoi, cet homme étendu au sol, m’attirait.

    Les cloches retentirent soudainement, indiquant que 22h venaient d’être atteinte. La garde allait changeait, et forcément des gens allaient venir ici. Me redressant je pris Alec par les épaules.

    - Oh bon sang ce qu’il est lourd !!

    Le relâchant sur le sol, essuyant mes mains sur mon pantalon que je recouvris de sang, je commençais à saturer. Je n’arriverais jamais à le porter, encore moins à le tirer d’ici. Il fallait qu’il se réveille et le seul moyen s’était soit de déclencher un coup de feu ou bien de … Euréka ! La fontaine ! Elle était à quelques pas de moi. Je courus vers le monument, tout en retirant ma veste. La plongeant dans l’eau, je m’en servis comme récipient de fortune. Certes l’eau n’allait pas rester dedans mais cela me suffirait largement pour le réveiller. Revenant vers lui rapidement, je lâchais le reste de l’eau sur son visage tout en l’observant.

    - Debout crétin !! Si tu tiens à la vie reviens à toi !

    Je le vis battre des paupières lentement et apparemment ce n’était pas assez. Je repartis donc vers la fontaine et recommençai l’opération sans m’apercevoir que j’étais trempé de la tête au pied.

    - Allez !!

    Je lâchais ma veste sur le sol et posais mes genoux à terre. Glissant un bras sous sa tête, je l’aidais à se soulever.

    - Je te préviens, je ne veux pas mourir surtout par la faute d’un crétin comme toi, alors lève toi et fuyons avant que les gardes arrivent.

    Et il était clair que je ne voulais pas perdre la vie simplement pour avoir aider un ennemi. Car on acceptant de le sauver, je mettais ma vie en danger. Mais je savais vers qui me tourner. Mon frère Roberto, le commissaire de la ville. Lui seul pourrait nous aider et surtout il avait une dette envers moi.
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MessageSujet: Re: Don't talk to me [Alice]   Don't talk to me [Alice] EmptyMar 11 Mai - 21:47

    Je n'avais pas sentit sa main, et voir mon arme sortit me fit prendre conscience de ma négligence. Bien qu'elle soit véhémente, détestant d'ailleurs le baiser que j'avais pu lui donner, je ne pensais pas qu'elle aurait eu le courage de me viser. Mais contre toute attente, je sentis mes forces faiblir soudainement avant que tout ne tourne. Je m'évanouis comme une loque, sans avoir eu le temps de comprendre ma propre honte.

    Le sol était glacé, tandis que face contre terre, je me m'étais mis à part de la douleur. C'était une question de vie et de mort, et toutes mes semaines précédentes me revinrent en mémoire, à commencer par la voix de mon sergent instructeur. Je l'entendais ferme et rude, tandis que les mains dans la boue, je faisais les pompes demandées sous une pluie torrentielle tout en supportant le nombre de kilos important de mon sac chargé de brique. Exténué par cette nuit blanche à faire des efforts physiques que je n'avais pas l'habitude d'accomplir, je l'entendais hurler au dessus de moi « Plus vite Volvani espèce de fainéant. Ce n'est que le début! » Début qui durait depuis des heures. Début que je ne savais plus supporter tant mes muscles hurlaient de douleur. Respirant faiblement, je continuais à pomper malgré le froid et la fatigue et m'accrochais pour ne pas flancher. Au terme d'une demi heure de plus, il m'autorisa à stopper mais je ne m'effondrais pas. J'en avais un nombre déterminé à faire et je finirais. Difficilement, j'y parviens et ne relâchais qu'à ce moment précis. Enfonçant mon visage dans la boue, je sentais la douleur de mes muscles se répandre dans mon corps endoloris, et je respirais à peine, pris par l'eau qui obstruait mes narines. Ce passage fut une véritable leçon sur ma volonté. On était capable de tout si la volonté était proportionnelle à ce que l'on désirait accomplir. Et allongé sur la pierre, je savais que je pouvais me relever et faire ce que j'avais à faire. L'eau qui coula sur ma joue m'en donna la preuve, même si ce geste m'étonna au plus profond de moi même. Rouvrant faiblement les yeux, j'entrevis ma mèche de cheveux complétement trempé et compris que j'avais certainement déjà dû recevoir une giclée avant celle présente. Ma vision floue au départ devint plus nette, et c'est en écarquillant mes prunelles que je repris réellement conscience, comprenant soudainement que la jeune brune que j'avais pris en otage avait tout fait pour me permettre de rouvrir les yeux bien que je l'ai brutalisé sans lui demander son avis. Qu'elle tente de m'aider me surprenait outre mesure, et j'en restais immobile de surprise. Elle se mit à genoux avant de soulever ma tête afin de me pousser en avant, et je forçais sur mes jambes pour me relever. Me dégageant, je soufflais par simple politesse.

    -Merci.

    Ennemie ou non, je n'avais pas non plus à manquer de respect à une femme, une chose que je ne supportais pas. Lui jetant un coup d'œil en biais, je ne desserrais cependant pas les dents, la souffrance étant bien présente et la honte également. J'avais perdu connaissance et seule sa pitié m'avait sauvé la vie, car ça ne pouvait être que ça. Le savoir me donnait la nausée, si bien que malgré tout ce que je pouvais ressentir, ma vision qui redevenait flou sous l'effort, le sang que je perdais et profondément, je ne pouvais accepter le bras qu'elle avait tendu, malgré sa répulsion. M'adossant au mur, je retirais mon haut avant de le déchirer, entourant mon abdomen du mieux que je pus pour endiguer l'hémorragie. Malgré ma peau nu et mouillée, je n'avais pas encore froid cependant il me manquait quelque chose. M'avançant vers elle, je saisis sa main et repris l'arme avant de la glisser dans ma ceinture.

    -Ce n'est pas un jouet. Écoute, je veux simplement repartir. Être mon otage te met hors de cause et tu n'auras pas un meurtre sur ta conscience qui apparemment existe. Aide moi à passer et tu n'entendras plus parler de moi.

    Quelque part, cette solution ne me plaisait pas. Qu'elle n'entende plus jamais parler de moi ne me plaisait pas. Soudainement, une vision s'imposa à moi. Celle de sa bouche entrouverte, tandis qu'à la découverte du plaisir, elle soupirait dans mes bras, ma bouche explorant cette gorge exquise à ma vue. Secouant légèrement la tête, je détournais les yeux avant de regarder la frontière intensément.

    -Mais si ne veux pas, je me débrouillerais.

    Elle venait de me sauver la vie. Par fierté, je ne pouvais plus la prendre en otage contre son grès. Mais j'avoue que... je n'étais peut-être pas tombé là par hasard. J'aurais aimé en réalité connaître les raisons pour lesquelles elle m'avait sauvé la vie. Je ne comprenais pas cet état de fait et essayait de savoir en quoi elle avait pu changer d'avis. C'était une Columbo, j'étais son pire ennemie. Même avec la pitié, elle aurait dû me vendre.

    M'approchant d'elle, je m'immobilisais à quelques millimètres avant de souffler.

    -Tu sais qu'il est dangereux de m'aider, pourquoi avoir tenté?

    Tenter... moi j'étais réellement tenter par autre chose...
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Alice Columbo

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MessageSujet: Re: Don't talk to me [Alice]   Don't talk to me [Alice] EmptySam 15 Mai - 16:01

    Qu'est ce qui m'avait poussé à sauver cet homme, je ne saurais dire... mais une chose était certaine : mon acte n'était pas fait au hasard.

    Lorsqu'il fut debout malgré sa blessure qui s'aggravait au fur et à mesure que les minutes s'écoulaient, je ne pus m'empêcher de le dévorer des yeux. Il avait un corps, ou plutôt un torse modelé à la perfection, des muscles abdominaux brillants malgré le sang qui glissait dessus et ferme, il était tout simplement musclé comme un guerrier romain que l'on voit dans les péplums et films de guerres datant de leur époque. Et j'en restais carrément muette, le souffle coupé face à ce spectacle fascinant. Je n'avais jamais d'homme aussi beau et aussi bien fait de toute ma vie et rien que d'imaginer mes mains sur son ventre me fis frémir. Et c'était loin d'être le moment pour laisser libre court à mes fantasmes. Surtout que sans m'en rendre compte, il prit mon arme pour la sienne. J'inclinais la tête intriguée, percutant qu'il l'attachait à sa ceinture. Puis levant un sourcil, surprise par sa façon d'agir, je m'approchais de lui et tendis la main vers sa ceinture.

    - Déjà d'une, c'est mon arme et si tu me voyais tirer avec, tu saurais que je ne considère pas ça comme un jouet. De deux, tu n'arriveras pas à atteindre la frontière car je te donne à peine trente minutes avant que tu ne t'effondres à nouveau.


    Il ne manquait pas de culot de me prendre mon pistolet et d'en plus me considérer comme une gamine incapable de s'en servir. Car s'il savait ce dont j'étais capable de faire, grâce aux cours que j'avais prise étant adolescente, il serait bien surprise de mes talents. Et je pourrais même m'en vanter, bien que je n'aime pas du tout cela. Vers mes quinze ans j'avais même remporté un grand concours de tirs et d'ailleurs je continue encore aujourd'hui à pratiquer ce sport tout en laissant croire à mon père que je fais de la danse.
    Quand à sa destination pour la frontière, je lui donnais à peine trente minutes avant de rejoindre le bitum tellement sa blessure saignait. Son pull était déjà imbibé de sang alors que cela ne faisait qu'à peine dix minutes qu'il l'avait plaqué dessus. Et bien que je l'écoutais à peine, le regard perdu en direction de sa plaie, je finis par relever la tête vers lui.

    - Tu as deviné juste, il est hors de question que je sois ton otage et si tu tentes de le faire contre mon grès, je hurlerais tellement fort que tu te feras descendre comme un lapin.

    Je le regardais dans les yeux, lui montrant que je ne plaisantais pas et surtout avec mon air sérieux et le timbre de ma voix formel, que c'était moi qui étais en position de force.Et il était hors de question que je sois sa prisonnière, même si ce ne serait qu'une mise en scène car les journaux le lendemain, ne parleraient que de ça et de plus je serais mise en avant pour mon imprudence, et ma naïveté. Je vivrais un cauchemars éveillait et mon père en serait malade.

    Je repris donc mon arme et l'a rangeai dans mon sac sans le quitter des yeux, et lorsqu'il s'approcha de moi, je ne pus empêcher mes yeux de descendre vers ses lèvres que j'avais eu l'honneur de goutter quelques minutes auparavant.

    - Je ne sais pas...


    Lui avais soufflait pour répondre à sa question. Et je ne mentais pas, car je ne savais pas du tout ce qui m'avait poussé à le sauver et plus il s'approchait de moi, plus j'étais incapable de réfléchir. Je sentais mon coeur s'affoler alors qu'il ne se passait rien d'extraordinaire, et je me sentais terriblement attirée par lui. Comme si j'étais une abeille incapable de résister à l'odeur alléchante d'une fleur carnivore, qui usait de son parfum envoutant pour prendre aux pièges ses proies. Je savais, et j'en avais conscience que tentait n'importe quoi avec lui était jouer avec le feu, et que les conséquences seraient terrible mais pourtant quelque chose au fond de moi me pousser à aller vers lui. Et vu l'intensité avec laquelle je fixais sa bouche, c'était loin de passer anodin. Je me mordis la lèvre et reculai d'un pas subitement me rendant compte de mon égarement totale. Tout ceci, me faisait trop peur, j'avais trop l'impression de me faire avoir par mes propres sentiments, et c'était loin d'être le droit chemin. Je pris une profonde inspiration, histoire de chasser tout ça de ma tête et de reprendre les choses en main. Et pour commencer, je repris mon arme que je braquais sur lui au niveau de son cœur.

    - Changement de programme. Tu avances tout de suite, droit devant toi jusqu'à l'entrepôt au bout de la rue et tu l'as ferme, je ne veux pas t'entendre. Tu es sur mon territoire et mon otage.

    J'appuyais l'arme contre sa peau jusqu'à ce qu'il se tourne et qu'il commence à avancer. J'avais agis sous le coup de l'impulsivité certes, mais au moins je ne réfléchissais pas à des choses débiles et complétement absurdes bien que j'étais réellement attiré vers lui, et que cette attraction devenait de plus en plus forte.

    - Avance!

    Sa vie était en jeu, chaque minutes devenaient une épreuve et une peur de le voir s'effondrer à tout moment. Et je ne voulais pas sa mort, bien au contraire, je voulais le sauver et je ne voyais qu'une seule solution. La route de commerce. La seule route qui va de la partie nord à la partie sud grâce au transport de marchandises par camions. Et mon oncle Allonzo, chauffeur routier allait justement partir d'ici quelques minutes. C'était l'occasion idéale, je le divertirais, lui sauterais au cou, pendant qu'Alec montrait dans le camion en douce. La suite? Et bien Alec descendrait à sa frontière comme si de rien n'était et se ferait passer pour un garde qui vérifie une livraison. Encore fallait-il qu'il y arrive surtout que nous étions devant le portail, et qu'il ne restait plus que quelques mètres avant de lui faire retrouver son territoire.
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Alec Volvani

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MessageSujet: Re: Don't talk to me [Alice]   Don't talk to me [Alice] EmptySam 15 Mai - 17:00

    J'étais un homme, et de surcroît un homme habitué à la compagnie féminine. Je ne me considérais pas spécialement comme un Don Juan mais j'enchaînais les conquêtes, du moins quand j'en avais le temps et l'envie. Cela ne durait guère, une semaine était sans doute mon plus grand recors, mais ce n'était dû qu'à cette volonté de ne vouloir m'attacher à aucunes femmes. Si leurs intentions étaient la plupart du temps difficiles à comprendre, le désir était une émotion si perceptible que je la devinais facilement chez la Miss Columbo. Je reconnaissais ce regard plus sombre et surtout je le sentais s'attarder sur mon torse mis à nu pour les besoins de cette blessure infligée par l'un des leurs. Et la sensation de lui plaire, le savoir me remplissais d'aise tout simplement parce que j'étais tout aussi affamé qu'elle. La puissance de ce désir qui nous liait était d'un puissant que je n'avais encore jamais expérimenté. Et en la regardant avec une intensité de laquelle je ne songeais pas à me dissimuler, je ne pensais qu'à prendre sa bouche de nouveau, explorer ses lèvres pleines qui frémissantes, étaient entrouvertes en une invite silencieuse et certainement inconsciente. M'approchant d'elle, je pouvais sentir son haleine et ressentir le délicieux de sa langue sans pourtant l'avoir effleurer. Et dieu sait que j'en mourrais particulièrement d'envie. Résistant, je me contentais de lui demandais pourquoi elle m'avait sauvé la vie. C'était une idée qui me dépassait, quoique non.... Son désir pour moi si évident qu'il était palpable entre nous était certainement une raison qui l'avait poussé à réagir impulsive. Je n'avais pas réagit à l'histoire de l'arme, sa manière de me montrer qu'elle n'était pas une petite fille. La dévorant des yeux, il était parfaitement clair que je la prenais pas pour une gamine et vu ses formes, c'était de toute façon parfaitement impossible. M'attardant sur ses seins, fermes sous son haut, je pus remarquer qu'ils se tendaient imperceptible. Fermant légèrement les yeux pour échapper à cette vague de désir douloureuse, notant mon sexe tendu sous l'épaisseur de mon jean, je tentais de me mettre dans la tête que cette jeune femme n'était que mon ennemie, aussi irrésistible soit-elle. Malgré le fait qu'elle détenait un pouvoir certain sur mon avenir, j'étais le dominant car ma présence lui était troublante. Son murmure en fut une nouvelle preuve tandis qu'elle soufflait qu'elle ne savait pas. M'approchant de son oreille, je soufflais, chaud et rauque, avec un accent à peine décelable.

    -Moi, je sais.

    Souriant lentement, je la regardais dans les yeux avec cette fierté masculine mais également ce désir sans faille. Je la couvais des yeux et je m'en rendais compte. Elle se mordit soudainement la lèvre, en une mimique qui me donnait envie de plonger pour les prendre mais recula dans un mouvement de défense instinctif. Sans savoir que j'étais déterminé à la séduire, ne serait-ce que pour ne la côtoyer qu'une nuit avant de décoller de son existence. Puis avoir une Columbo sur ma liste de conquête ne serait pas une tâche mais une sacrée victoire. Elle ne savait pas encore qu'elle était devenue une proie à mes yeux que j'avais bien l'intention de croquer. Mais la situation me prit totalement au dépourvut quand elle braqua son arme sur mon torse. Loin d'avoir peur, c'est davantage mon corps qui réagit vivement à la caresse de son arme, alors que je m'y appuyais doucement. Je la dévisageais de mes yeux assombris, je la dévisageais en comprenant qu'elle venait de commettre un acte qui avait changé sa vie. Et la mienne par la même occasion. Jamais une femme ne m'avait ainsi dominé, jamais une femme n'avait osé levé la main sur moi et encore moins me pointer de son arme. Un éclat de colère m'illumina tandis que je me retournais, avançant lentement près à répliquer violemment. Et je savais comment. Car ce sentiment qui bouillonnait en moi, ce sentiment de colère implacable se muait en un désir de plus en plus intense et donc de plus en plus difficile à retenir. Serrant les poings, je les levais pour les croiser sur ma nuque. Mon corps était tendu à l'extrême surtout que j'avais conscience de son parfum et encore plus de sa présence en raison de cette arme s'enfonçant dans mon dos. Quand je vis vers où elle m'emmenait, je compris instantanément. Sa volonté à me sauver était stupéfiante mais également une aubaine pour moi. Arrivant près des camions, je devais déjà me trouver une passerelle, à savoir une couverture. M'approchant d'un garde qui me tournait le dos, je lui frappais la nuque avant de l'attirer en arrière en le traînant sur le sol, avant de le dépouiller de ses vêtements, ne le laissant qu'en caleçon avant de l'enfermer dans une maison. Alice me laissait faire car là était son désir. Se débarrasser de moi et de ce que je pouvais lui inspirer. Alice... Pourquoi sont prénom m'était-il venu soudainement alors que je me foutais de sa vie. Retirant mon jean sans faire attention à elle, je revêtis celui du type avant de mettre sa veste. En oubliant que mon porte feuille était dans la poche arrière du vêtement que je venais d'abandonner. Enfilant mes lunettes de soleil, je pris son fusil. Il était impossible de me reconnaître, du moins pas maintenant. Relevant la tête vers elle, je m'approchais sans réellement prendre conscience de mon geste. Je savais qu'elle ne se laisserait pas faire mais je n'avais pas l'intention d'attendre sa réaction. Pressant ma bouche sur la sienne, je reculais rapidement avant de souffler.

    -A charge de revanche.

    Puis m'éloignant, je montais sur le camion en faisant signe au con qui m'avait tiré dessus avant d'y monter, attendant que les cargaisons passent la frontière, vérifiant avec eux les marchandises. Une fois du côté du territoire Volvani, je me retournais pour la regarder au loin. Pour la voir une dernière fois avant que je ne trouve le moyen de la mettre dans mon lit... et plus. Car elle m'intriguait au point que je voulais … Non c'était ridicule. Je ne voulais que du sexe rien d'autre.
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MessageSujet: Re: Don't talk to me [Alice]   Don't talk to me [Alice] EmptySam 22 Mai - 10:47

    « Je ne me ferais pas avoir, je ne me ferais pas avoir ! » C’est ce que je me répétais sans cesse tout en le dévorant des yeux. J’avais devant moi le désir incarné, dût à un physique et un charme d’une intensité rare et il m’était impossible de ne pas profiter du spectacle. Surtout que cette nouvelle tenue lui allait comme un gant et le rendait totalement irrésistible… Ma lèvre inférieure mordue, je ne cachais en rien ma fascination et je me rendis compte que j’étais capable de faire n’importe quoi pour lui rien que pour pouvoir le revoir une autre fois. Tout comme l’aider à s’échapper de mon territoire en violant les règles quitte à subir des conséquences désastreuses. Mais il était impossible que l’on se fasse prendre, il était méconnaissable maintenant et le garde, une fois réveillé ne se souviendra que d’une agression que je tournerais à ma façon. Témoin de la scène, un gamin à voulut prouver à ses camarades qu’il avait le courage de prendre en otage un garde… mon frère, chef de la polizia n’y verrait rien surtout pour des mots venant de ma bouche. Je n’avais même pas réagis lorsqu’il avait frappé un des miens, simplement fais une grimace. Et tout d’un coup, je me surprise moi-même à tout ce qui passait dans ma tête pour lui, Alec. Lui qui des qu’il me parlait, sa voix me rendait dingue, des qu’il m’effleurait, j’en avais le corps en ébullition. Lui qui dès qu’il respirait et que son souffle me parvenait sur le visage, me faisait perdre la tête, voir m’envoutait. J’avais de quoi devenir folle avec tout ça et c’était évident maintenant. J’étais complètement dingue de cet homme.

    Lorsqu’il s’approcha de moi, bien trop prés, la réaction fut violente. Une vague de frissons intense me traversa et me figea incapable de prononcer un mot. C’était électrisant, inédit et fort. Tout comme quand je l’avais menacé avec l’arme durant le chemin et que j’avais abaissé dans l’entrepôt pour ne pas éveiller de soupçons.

    - Je vois que tu es prêt tu n’as plus qu’à…


    Je n’eue pas le temps de finir que je me retrouvais de nouveau contre ses lèvres. Surprise, les yeux écarquillés, je ne r réagissais pas sur le coup. CE n’est que lorsqu’il recula légèrement que mon bras se leva et que ma main parti vers sa joue. Il esquiva le coup rapidement et disparut sur le chant. Plaquant mes mains sur ma bouche, tout en me pinçant les lèvres, je n’en revenais pas de m’être encore faite avoir. Quel culot il avait ! Je le fusillais du regard, tout en l’observant prendre la fuite et rentrer dans son territoire. Je ne le quittais pas des yeux, et finis par descendre mes mains et croiser mes bras sur ma poitrine, fixant l’endroit de la fin de sa fuite. Etrangement, je me sentis triste, même déçue qu’il soit déjà reparti. J’aurais dut être plus maligne et le garder encore plus avec moi, car j’avais découvert des sensations inédite avec lui, et j’en étais déjà en manque. Je soupirais légèrement, puis finis par faire demi tour pour rentrer chez moi. Mon père devait surement s’inquiéter, surtout qu’il était tard. Je partis donc vers le portail jusqu’à tomber sur sa veste à terre. Etonnée, je me baissais pour la ramasser. LA soulevant du sol, je vis un objet tomber à terre.

    - L’imbécile, il a oublié son portefeuille !


    Tous ses papiers étaient dedans. Permis de conduire, passeport, carte bleu, liquide et même son numéro de téléphone. Je me retournais vers l’horizon, là ou je l’avais vu pour la dernière fois pensive. Et si le destin nous poussait l’un vers l’autre ? C’était ridicule ! Justement le destin nous avait poussés à nous détester donc c’était impossible. DE toute façon, je ne pourrais pas le revoir pour autre chose, uniquement lui rendre son portefeuille et rien de plus. Et puis, qui me disait qu’il m’appréciait ? Ces deux baisers, ne représentaient peut être rien à ses yeux, tout comme au miens il y’ a à peine une heure alors que maintenant, il représentait bien plus que je n’aurais voulu le penser.

    Je balançais sa veste sur mon épaule et partis de l’entrepôt. Que devais je faire ? L’appeler pour le lui dire ? Il était assez grand pour s’en rendre compte tout seul quand même. Pourtant j’avais envie de le faire…
    Levant la tête vers le ciel étoilé, je réfléchissais tout en repartant chez moi. La nuit était de plus en plus fraîche et je commençais à avoir froid. Serrant son portefeuille dans ma main, je finis par le ranger dans mon sac et enfilais sa veste sur moi. Je refermais la fermeture éclair, et inspira profondément. Mes yeux se fermèrent d’eux même tellement son odeur était envoutante et je remarquais que son parfum était le même que mon père. Un sourire tendre me traversa et je secouais la tête pour l’effacer. Mais que m’arrivait il ?

    Une fois arrivée dans ma cour, je pris mon téléphone. DE toute façon, je n’allais pas garder ses affaires à vie, et il fallait bien qu’il les récupère.
    « G ton portefeuille et ta veste. Si tu les VE, viens 2m1 à la frontière au niveau du pont. Signé, celle a KI tu dois la vie »
    J’entrais son numéro dans mon portable et lui envoya le sms. Je n’allais pas le signer de mon nom, c’était bien trop risqué et s’il était assez intelligent il me reconnaitrait. Je restais longtemps focalisé sur mon écran, attendant surement une réponse immédiate, un signe de lui qu’il était bien rentré ou autre jusqu’à me rendre compte encore une fois de mon comportement. Serrant les dents en grognant, je poussais la grille violemment.

    - Grrrr je le HAIS !!!!!


    Et je rentrais chez moi, pour finir la soirée avec mon père tout en me jurant de garder cette rencontre que je n’étais pas prête d’oublier, secrète à jamais.


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